L’Office Central des Etudes du Matériel (OCEM) étudie, en 1923, la construction de voitures métalliques. Elles présentent l’avantage d’être plus résistantes aux chocs que les voitures en bois. Très facilement reconnaissables leurs caisses sont constituées de poutres en fer sur lesquelles des tôles sont fixées par des rivets apparents. . Elles sont montées sur bogies. Après 1931, les tôles ne seront plus rivées mais soudées et donc à faces lisses.
Le PLM commande à la société Dyle et Bacalan 195 voitures à rivets apparents équipées de 11 compartiments de 3ème classe mais dont les cloisons internes démontables permettent de transformer ces véhicules en voiture sanitaire : cinq jours suffisent aux ateliers de la compagnie pour assurer la transformation. 30 blessés couchés peuvent y être accueillis, l’accès des brancards se faisant par les doubles portes centrales visibles au centre de la voiture
A l’origine , en troisième classe, elles passeront en seconde classe en 1963.
L’association possède 5 voitures Bacalan. Une sert de dortoir pour l’équipe technique, trois autres sont garées à l’extérieur de l’atelier.
La dernière à été remise en service en 2014 et peut accueillir à nouveau les passagers.